Atelier n°1 / 3 : Depuis l’aube de l’histoire occidentale, en Grèce, la pensée a méprisé le corps. A partir d’un dualisme métaphysique devenu omniprésent modelé sans doute par crainte de la mort de l’âme, l’esprit, le sujet, la conscience et la psychè sont devenus à tour de rôle les ennemis du corps. Ainsi, chez Platon, le corps est pensé comme le tombeau de l’âme. Le corps est voué à la fin, à la corrosion, à l’imparfait et à l’éphémère du monde sensible, un monde irréel car matériel. L’âme est tombée à l’intérieur d’un corps qui l’emprisonne.